Introduction
              -Explication
              -Différentes
               failles
              -Fréquences et 
               mouvements

      Historique
 
             -
Séisme de San 
               Francisco
             - Séisme de 
               Kobe
             -Tsunami 
             
Thaïlande

      Big One
              -Probabilités
              -Prévisions
              -Conséquences

_________________________________________________________________________

Prévisions

Nous allons voir maintenant que les sismologues ont mis au points des système permettant de prévenir l'arrivée d'un séisme.

Vous connaissez probablement le sismographes qui, placé dans un bon endroit, permet de récupérer les mouvements du sol. Cependant, cette méthode ne permet pas de prévenir a l'avance un séisme.

 

Parmis les systèmes de prévention, il en existe certains a long termes et d'autres a court termes.
Nous allons donc vous expliquer ces différentes techniques :

A court terme :

Une méthode a été élaborée par trois scientifiques grecs. Cette méthode, appelée méthode VAN du nom de ses inventeurs (Varotsos, Alexopoulos et Nomicos), date des années 80. Elle consiste à enregistrer les courants électriques naturels circulant dans le sous-sol. Ces scientifiques ont remarqué que quelques jours à quelques heures avant un séisme, il existait des anomalies dans ces enregistrements qu'ils ont appelés SES (Signaux Electro-Sismique). Comme la Grèce est sismiquement très active, ils ont pu élaborer une méthode de prédictions grâce à un réseau de stations qu'ils ont constitué. Ils pouvaient ainsi déterminer le lieu (en utilisant les enregistrements des stations réparties sur le territoire), l'heure (quelques heures après l'enregistrement de la SES) et la magnitude du séisme à venir (qui est proportionnelle à l'amplitude de la SES).

La prévision à court terme est plus complexe puisqu'il s'agit de déterminer à la fois le lieu, l'instant et la magnitude d'un séisme. Une telle prévision repose sur l'existence de signes précurseurs. De très nombreuses méthodes ont été testées, mais aucune n'a encore donné de résultats tangibles. On a ainsi tenté de mettre en évidence une inflation du sol, une élévation du niveau de l'eau dans les puits, l'émission de certains gaz comme le radon, l'existence de secousses précédant le séisme, ou encore le comportement de certains animaux. Remarquons que , contrairement à l’orage, où l’on peut prédire avec précision le lieu, l’heure et la force, on ne peut pourtant pas en faire de même en sismologie pour la bonne raison qu'il n'existe aucun signe fiable précurseur d'un séisme .

A long terme :

Des méthodes permettent d’établir des prédictions à long terme. Dans ce cas, les scientifiques ne font pas une prédiction précise mais déterminent plutôt un risque sismique, c’est-à-dire déterminer l’accélération maximale que le sol est susceptible de subir lors d’un tremblement de terre.

Le plus simple consiste à étudier la récurrence des séismes en un lieu précis ainsi que leur périodicité dans le temps. Cette périodicité est expliquée par la théorie générale de la tectonique des plaques.

Pour évaluer le risque sismique, les scientifiques essayent de retrouver la trace de séismes anciens en travaillant en collaboration étroite avec des historiens. Ce travail permet d'évaluer la sismologie historique. Parfois, l'aide d'un archéologue peut s'avérer utile. On parle alors d'archéosismologie.

Les scientifiques recensent donc les séismes affectant une région ou l'ayant affecté par le passé afin d'établir une période de récurrence. C'est une méthode assez efficace mais pas assez précise pour permettre une évacuation.

En déterminant les contraintes subies par la roche à cause de ce mouvement, on peut en déduire le lieu et la magnitude d'un séisme à venir sur cette faille ainsi que le moment approximatif où se produira le séisme. En effet, on repère les failles de la région étudiée grâce à des images satellites puis on mesure la position de ces failles très précisément grâce au système de positionnement satellitaire, le GPS, qui permet de mesurer le mouvement relatif des bords de la faille au centimètre près. Cependant, cela ne permet pas d'évaluer directement l’ampleur des dégâts.

En résumé, on sait qu’il y a des régions sismiques, on sait qu’il y a des régions qui sont plus sismique que d’autre, mais on est incapable de dire ni où, ni quand cela va se produire. Les séismes prédits ont été rares et les fausses alertes nombreuses. Actuellement, il n’existe aucune méthode fiable capable de déterminer le lieu, la date et l’intensité du séisme.

Les constructions parasismiques :

Bien qu'on ne puisse pas prédire un séisme, il est possible de limiter ses dégats. En effet, dans certaines régions a risques, les scientifiques ont mis au point des constructions parasismiques. Ainsi les batiments peuvent subir des secousses sans s'effondrer. Ces constructions parasismiques sont faites par rapport a des règles.
Sous l'effet du séisme, le bâtiment s'oppose aux déplacements imposés à sa base et ses fondations suivent le mouvement du terrain. C’est pourquoi des formes simples, une disposition symétrique et équilibrée des structures sont recherchées.

_________________________________________________________________________
Site Optimisé Pour Firefox                                                                                                                       TPE Corot © 2007